@dmin-axandus., auteur/autrice sur Axandus https://www.axandus.fr/author/dmin-axandus/ L’accélérateur industriel de projets innovants Tue, 14 May 2024 08:23:14 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.6.2 https://www.axandus.fr/wp-content/uploads/2021/02/cropped-Logo-AXANDUS-COMPTEUR-ROUGE-32x32.png @dmin-axandus., auteur/autrice sur Axandus https://www.axandus.fr/author/dmin-axandus/ 32 32 Stratégie Industrielle : quand s’en préoccuper ? https://www.axandus.fr/axandus/strategie-industrielle/ Tue, 31 May 2022 15:43:57 +0000 https://www.axandus.fr/?p=8167 Vous développez un produit industriel, la phase de production est donc une étape importante : comment bien l’aborder ? Certaines étapes sont finalisées : votre POC vous a permis de tester votre marché,...

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Vous développez un produit industriel, la phase de production est donc une étape importante : comment bien l’aborder ? Certaines étapes sont finalisées : votre POC vous a permis de tester votre marché, de trouver vos financeurs. Vous avez précisé les cas d’usage, réalisé les prototypes. Il est temps de vous préparer à produire des quantités significatives de votre innovation. C’est le moment de finaliser votre stratégie industrielle.

Pour cela, plusieurs options s’offrent à vous et donc vous devez faire des choix. Dans ce cas, qui mieux qu’un industriel pour vous aider ? 

L’heure des choix

Lors du développement d’un produit industriel, les questions relatives à la production sont inévitables : dois-je conserver cette production en interne ou au contraire l’externaliser ? Oui mais avec quels partenaires ? Toutes ces questions n’ont pas de réponses prédéfinies, standardisées.

Voyons cela dit les grands schémas possibles :

  • L’externalisation de la production : dans ce cas vous ne fabriquez rien vous-même, vous faites le choix d’être « fabless ». Vous confiez à un tiers la fabrication de votre produit. Vous devez malgré tout vous structurez pour piloter cette activité avec votre partenaire. Les compétences nécessaires sont majoritairement autour de la supply chain. Pour pouvoir converser avec le prestataire retenu, vous aurez malgré tout besoin d’un background industriel. N’oubliez pas non plus que votre produit va « vivre » : il va sans doute subir des modifications (réduction de coût, améliorations…). Vous aurez donc besoin de gérer ces modifications avec votre partenaire.
  • L’internalisation de la production : dans ce cas vous vous occupez de tout. Certes vous aurez besoin de compétences multiples mais vous êtes en mesure de maîtriser l’ensemble de la production. Il vous faudra cependant une structure, un bâtiment, des équipements… Les investissements nécessaires sont à évaluer très tôt dans votre projet : ils peuvent être significatifs, vous vous en doutez !

Stratégie industrielle : faites un choix éclairé

Plusieurs solutions s’offrent à vous. La difficulté n’est pas dans les solutions mais dans le choix : comment faire le bon ?

Vous l’aurez compris tout dépend de votre projet, de votre structure et de sa capacité… Démarrer par une production chez un tiers et planifier ensuite l’intégration de la production dans votre structure, peut être une alternative pertinente. Définir une stratégie industrielle c’est donc réfléchir et estimer toutes les voies possibles et retenir le chemin à emprunter.

Dernier conseil concernant la stratégie industrielle : pensez-y très tôt, dès la conception de votre produit. Certains choix dans le design du produit peuvent être lourd de conséquence en terme industriel. D’un point de vue investissement, là encore, tout s’anticipe.

Axandus au travers de son accompagnement vous propose de vous éclairer et de vous aiguiller afin de trouver le chemin qui vous convient le mieux.

Pour aller plus loin : nous vous invitons à consulter le dernier rapport ministériel sur le développement des start-up industrielles. Nous sommes cités parmi les structures d’intérêt pour l’accompagnement des projets industriels.

Alors n’hésitez plus : Contactez-nous et discutons-en !

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Interview d’expert : Hervé Gaillard, chef de projet industrialisation https://www.axandus.fr/axandus/interview-herve-gaillard-chef-de-projet-industrialisation/ Thu, 21 Apr 2022 09:35:31 +0000 https://www.axandus.fr/?p=8222 Notre équipe Axandus est composée d’experts qui ont tous une expérience significative au sein du Groupe Sercel ou EFI Automotive. Aujourd’hui nous rencontrons Hervé, chef de projet industrialisation au sein...

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Notre équipe Axandus est composée d’experts qui ont tous une expérience significative au sein du Groupe Sercel ou EFI Automotive. Aujourd’hui nous rencontrons Hervé, chef de projet industrialisation au sein d’Axandus Lyon depuis quelques semaines.

Peux-tu te présenter à nous et nous présenter ton parcours au sein du Groupe EFI Automotive ?

Hervé GAILLARD, 54 ans, marié et père de deux filles.

Je suis entré chez EFI (L’ Electricfil Industrie) en janvier 1990 comme concepteur mécanique process pour les faisceaux d’allumage. Puis j’ai pris la responsabilité du service « machines spéciales ». Et oui, nous fabriquions alors une grande partie de nos machines d’assemblage !

J’ai eu, à cette occasion, l’opportunité de démarrer une ligne de production pour les faisceaux d’allumage aux USA, démarrant ainsi les premières productions chez Electricfil Corporation, la filiale américaine d’EFI Automotive, basée à Livonia, près de Détroit.

Puis j’ai travaillé 2 ans sur le démarrage de la filiale chinoise à Wuhan : aménagement des locaux, ateliers, bureaux et démarrage des premières lignes d’assemblage faisceaux.

J’ai ensuite été leader technologique des capteurs de température. Développement de nouvelles briques techno, garant du design produit et de l’industrialisation.

En 2009, j’ai pris la responsabilité du pôle « plasturgie moules et outillage ».

Enfin, depuis 2013, j’ai rejoint la direction industrielle comme responsable technique site de production à Beynost, pilotant les équipes industrialisation et méthodes.

Peux-tu nous dire ce qui t’a poussé à rejoindre le service Axandus ?

Je suis monté plusieurs fois sur la plateforme Axandus, passant du temps devant la vitrine d’exposition de plein de produits différents !

La diversité des produits, les différents domaines d’applications (des fonds marins aux produits de luxe) m’ont beaucoup plu. Et cela fait maintenant 30 ans que je travaille sur des produits qui vont sous un capot moteur automobile.

Rejoindre une équipe restreinte, pluridisciplinaire est également attrayant !

Peux-tu nous expliquer ton rôle au sein de l’équipe Axandus ?

Je rejoins l’équipe Axandus comme chef de projet industrialisation, pour anticiper le départ à la retraite de Jacques dans quelques mois.

Pour ce poste, je pense qu’il faut être capable de proposer et de chiffrer un process adapté au besoin, avec le niveau d’automatisation nécessaire à la rentabilité du produit.

Bien sûr, il faut également de l’appétence terrain pour mettre en place ces lignes de production.

Connaître différents procédés de fabrications, connaître les fournisseurs potentiels pour réaliser ces machines, sont des atouts.

Mes spécialités sont la mécanique et l’automatisme. Je suis à l’aise avec le calcul du capacitaire, du takt time en fonction des volumes clients et j’ai acquis de bonne notion en lean manufacturing.

Peux-tu nous dire ce qui te plaît dans ce métier ?

J’aime partir d’une page blanche, imaginer ce que pourrait être le processus de fabrication d’un produit. J’apprécie passer du temps à rendre plus simple un process qui paraît de prime abord compliqué.
J’aime également argumenter mes choix devant plusieurs propositions.

Qu’est-ce qu’il y a de plus difficile dans ton métier ?

Les métiers de l’automatisme et les différents procédés évoluent très vite. Il est difficile d’être constamment à la page. Il faut souvent faire le choix entre une technologie maîtrisée, connue et une autre plus récente. Idem pour l’automatisation et la robotisation versus les montants d’investissement.

D’après toi, quelles sont les forces du service Axandus ?

C’est une question difficile car je découvre encore l’équipe, mais les premiers échanges m’incitent à penser que les esprits sont ouverts, que chacun est capable de travailler sur un périmètre large, au-delà de sa spécialité.

J’ai également le sentiment que le réseau est considérable, que l’équipe est à l’affût de tout ce qui se passe dans le monde de l’entreprenariat et des start-up.

D’après toi, quelles sont les clés de la réussite d’un projet d’industrialisation ?

Participation à la conception du produit, analyse des risques, chiffrage raisonné, simplification pour meilleure maîtrise, des systèmes anti-erreur pour éviter de compter les rebuts en fin de ligne…
D’un point de vue méthodes : des flux clairs, éviter les opérations inutiles (stock, manutention, etc.) flexibilité de la main-d’œuvre par rapport aux volumes à produire.

Si tu devais décrire Axandus en 3 mots quels seraient-ils ?

  • Innovation
  • Diversification
  • Accompagnement

Mots de la fin : Quel est ton plat préféré ? Et quel est ton film préféré ?

Ce n’est plus l’hiver, mais tant pis : saucisses de Morteaux, pommes de terre, cancoillotte. Accompagné d’un savagnin bien sûr !

Je ne sais pas si j’ai un genre de film préféré. J’aime bien le cinéma, mais je dirais un road movie : Little miss sunshine.

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La qualification produit : une étape clé pour déterminer la fiabilité de votre produit https://www.axandus.fr/axandus/qualification-produit/ Thu, 31 Mar 2022 08:49:01 +0000 https://www.axandus.fr/?p=8155 Souvent oubliée ou laissée de côté, la qualification produit est essentielle à la réussite d’un produit. Étanchéité, chutes, températures extrêmes… Autant de contraintes auxquelles sera confronté votre produit. Alors passez...

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Souvent oubliée ou laissée de côté, la qualification produit est essentielle à la réussite d’un produit. Étanchéité, chutes, températures extrêmes… Autant de contraintes auxquelles sera confronté votre produit. Alors passez par la case qualification pour fiabiliser et limiter vos coûts !

La qualification produit est un terme passe-partout qu’il est parfois difficile de comprendre. En résumé, ce terme représente une étape qui permet de déterminer le niveau de fiabilité du produit. On considère un produit comme fiable lorsque celui-ci répond aux attentes en fonction des conditions d’utilisation.

Limitez au maximum vos risques

On dit souvent qu’entreprendre c’est prendre des risques. Oui ! Mais il est possible de les limiter, de les maîtriser. L’objectif est de commercialiser un produit fiable afin d’éviter une mauvaise expérience utilisateur.

Chacun a déjà été confronté à une mauvaise expérience due à un produit mal fiabilisé. N’avez-vous jamais acheté un produit promettant étanchéité et résistance aux chutes, mais qui n’a finalement pas tenu ses promesses ? Un peu décevant non !? Alors n’oubliez pas que vos clients sont susceptibles de ressentir cette même frustration. Si votre produit promet d’être étanche, assurez-vous qu’il le soit. Il est primordial de faire passer l’étape de la qualification à votre produit avant sa mise sur le marché. Ainsi, vous éviterez des coûts supplémentaires liés à la maintenance (SAV) ou même une dégradation de votre image.

Qualification produit : prérequis et étapes clés

Premier conseil de tout industriel : pensez à la qualification produit le plus tôt possible. Si la connaissance du niveau de fiabilité d’un produit est une des dernières étapes sur le papier, dans la réalité c’est un peu plus complexe.

En effet, vous ne réaliserez votre qualification qu’une fois votre produit en main. Mais, s’il est essentiel de penser fiabilité dès la rédaction du cahier des charges, c’est que ce dernier devra spécifier les contraintes que rencontrera votre produit. Sera-t-il exposé en plein soleil des heures durant ? Immergé dans l’eau ? Sous terre ? … ? Pensez durée d’utilisation, résistance aux chocs, température, étanchéité, norme, … Définissez clairement votre besoin et les contraintes produits dans votre cahier des charges. Ainsi, vous réduirez vos risques de redesign, de dépassement de délai, …

Et maintenant ? Qualifiez !

Vous avez défini votre besoin à l’étape du cahier des charges, et vous en êtes au prototype, la présérie ou bien la série. Il faut maintenant tester et valider vos choix selon l’utilisation et l’environnement de votre produit. Pour cela, plusieurs tests existent :

  • Enceinte climatique : on utilise votre produit en environnement sévère (désert, zone de froid extrême, …) ? Alors assurez-vous qu’il résiste bien aux différentes variations de température.
  • Four enceinte thermique : si vous souhaitez estimer la durée de vie de votre produit, les enceintes thermiques permettent de simuler le vieillissement de celui-ci.
  • Enceinte chaleur humide : si on utilise votre produit en zone humide (phénomène de condensation, …) testez-le et assurer-vous de son intégrité.
  • Caisson de pression d’eau : si votre produit est amené à être immergé dans l’eau, réalisez un test pour déterminer son niveau d’étanchéité.
  • Enceinte test UV : votre produit est exposé en plein soleil ? Assurez-vous de sa résistance aux UV (décoloration du plastique, …).
  • Pot vibrant : votre produit sera soumis à des vibrations ? Nous proposons des tests pour s’assurer que votre produit ne casse pas, où ne se dérègle pas, aux premières sollicitations mécaniques. Cela permet de valider les matériaux employés. 

Une fois les essais effectués, il reste encore beaucoup à faire : il faut ensuite analyser les résultats. Pensez qualification produit dès le design ! L’expérience des collaborateurs d’Axandus vous permet de gagner un temps précieux dans cette phase. Ils sont à même de vous assister dans la résolution des problématiques que vous rencontrerez.

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Interview start-up : Safehear https://www.axandus.fr/nos-start-up/interview-start-up-safehear/ Mon, 06 Dec 2021 07:00:00 +0000 https://www.axandus.fr/?p=8133 Aujourd'hui, Axandus part à la rencontre d'une start-up que nous accompagnons depuis février2021. Safehear propose des équipements de protection auditive de nouvelle génération.

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Aujourd’hui, Axandus part à la rencontre d’une start-up que nous accompagnons depuis février 2021. Safehear propose des équipements de protection auditive de nouvelle génération.

Bonjour Hélena, Antoine, pourriez-vous vous présenter rapidement et nous dire comment a démarré l’aventure SafeHear ?

Nous sommes deux fondateurs de 23 et 25 ans. Héléna est notre CEO, c’est elle qui gère la partie business de la société. Antoine est notre CTO, c’est lui s’occupe de la partie innovation. Tous les deux originaires de Grenoble, nous nous sommes rencontrés lors d’un concours d’innovation appelé Campus Création.

Antoine avait l’idée de révolutionner les protections auditives en y apportant des technologies de ruptures. L’idée lui est venue à la suite de la perte d’audition de certains de ses amis pendant des concerts. Héléna, elle, était très intéressée par les start-up et cherchait à rejoindre quelqu’un sur un projet.
À la fin du concours, Safehear a obtenu le premier prix. Cela nous a donné un premier budget que nous avons consacré au prototypage.

Par la suite, nous avons continué à remporter plusieurs concours avant de décider qu’il était temps de se lancer pour de vrai. Héléna, qui sortait d’études, a alors décidé de se mettre à temps plein sur Safehear. Antoine, lui, entrait à ce moment en école d’ingénieurs.

Et votre projet alors ? Dites-nous en plus sur votre entreprise et les solutions qu’elle propose.

Safehear est une jeune entreprise lyonnaise qui a conçu « Louis » : une protection auditive communicante destinée à l’industrie.
Le constat que nous avons fait est le suivant : les protections auditives portées dans les usines fonctionnent tellement bien qu’elles isolent les opérateurs de leur environnement : dialoguer ou entendre un danger à proximité est quasiment impossible. Les salariés se mettent en danger et ne travaillent pas dans de bonnes conditions.

D’ailleurs nous avons fait réaliser une vidéo qui retrace le concept.

Depuis la création de notre société en février 2020, nous développons des technologies audio et radio en partenariat avec l’Inria (Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique) ou encore STMicroelectronics. Nous avons pour volonté de rester une entreprise technologique en orientant nos développements selon les besoins et attentes que nous détectons sur le marché.

Quel beau projet ! Pouvez-vous nous décrire un peu votre parcours d’entrepreneurs et nous dire ce qui vous a amené dans notre accélérateur industriel ?

Après un an d’incubation chez 1Kubator, une labélisation Deeptech et French Tech Seed auprès de la BPI, et une première levée de fonds nous avons finalisé le développement d’un premier prototype en avril 2021.
Nous avons effectué de nombreux tests terrains avec des entreprises industrielles partenaires.

Puis, nous avons également mis en place des itérations sur notre produit, de sorte à développer une solution en parfaite adéquation avec les attentes et besoins marché.

Enfin, nous avons cherché à passer à l’étape supérieure : l’industrialisation, nous sommes donc entrés en contact avec Axandus pour la fabrication de notre produit.

Pour quels types de travaux avez-vous fait appel à notre accélérateur industriel et comment se passe votre accompagnement ?

Nous sommes arrivés chez Axandus avec un MVP (ndlr : Minimum Viable Product) qui fonctionnait. Il a d’abord été nécessaire de faire une phase d’amorçage pour nous donner une première idée des fonds à lever pour la suite du projet. Sur cette base, nous avons pu commencer à décomposer le produit en plusieurs parties pour le rendre industrialisable.
Aujourd’hui, nous avons énormément avancé et avons un produit qui ressemble en tout point au produit dans sa version finale. Ceci a été possible grâce à une roadmap établie entre notre CTO et le chargé d’affaire Denis Faure. Le travail se passant de manière très fluide et la roadmap étant respectée, nous allons pouvoir lancer une production de quelques centaines d’unités prochainement dans l’usine de EFI Automotive à Joinville.

« Les start-up en lancement ne doivent pas hésiter à s’entourer d’experts de chaque partie pour éviter les retards. »

Quels conseils pourriez-vous donner à une entreprise qui souhaite se lancer dans l’industrialisation de son produit ?

Le conseil à donner à des start-up en lancement est de ne pas hésiter à s’entourer d’experts de chaque partie pour éviter les retards. Ce sera probablement plus cher, mais la fiabilité sera telle que les prochaines étapes de financements se passeront dans les meilleures conditions.
Que ce soit au niveau R & D, au niveau industriel, au niveau administratif et juridique… Impossible pour les fondateurs de tout gérer. La phase d’arrivée de mise sur le marché est très chargée, le conseil est de ne pas hésiter à s’entourer sans attendre d’être débordé.

Recommanderiez-vous Axandus et si oui, pour quelles raisons ?

Sans aucune hésitation, nous recommandons Axandus aux start-up en lancement avec qui nous discutons. La transparence, la fluidité de communication rendent les choses simples et compréhensibles. À notre stade de développement, c’est la clé de la réussite !

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Accompagnement industriel : Axandus structuré pour vous aider https://www.axandus.fr/axandus/accompagnement-industriel-fonctionnement/ Thu, 04 Nov 2021 15:41:15 +0000 https://www.axandus.fr/?p=8106 Notre accélérateur industriel a déjà 7 ans d’existence dans l’accompagnement industriel des start-up et des entreprises innovantes. Cela a été rendu possible grâce au travail de nos équipes et à un fonctionnement bien spécifique nous...

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Notre accélérateur industriel a déjà 7 ans d’existence dans l’accompagnement industriel des start-up et des entreprises innovantes. Cela a été rendu possible grâce au travail de nos équipes et à un fonctionnement bien spécifique nous permettant de vous offrir le meilleur accompagnement possible.

On vous en dit un peu plus.

L’accélérateur au sein de grands groupes

Pour mieux comprendre notre activité, il est important de faire un point historique sur Axandus.

Notre accélérateur a été créé en 2014 à Lyon, plus précisément à Beynost, par le groupe EFI Automotive, partenaire de la mobilité durable et intelligente de demain, et équipementier automobile (capteurs, actuateurs, modules intelligents et systèmes embarqués) dans une volonté de diversification et d’accompagnement industriel des start-up et entreprises innovantes sur leurs problématiques de développement produits, de sourcing et d’industrialisation.

Ensuite, l’entreprise Sercel, leader de l’équipement d’acquisition sismique (instrumentation en environnement sévère, instruments de surveillance, etc.) du groupe CGG a rejoint l’aventure en 2017. Nous avons donc également installé notre accélérateur à Nantes, à Carquefou, au sein du siège de Sercel.

Ainsi, nos deux sites permettent à Axandus d’avoir un rayonnement géographique important. Cette couverture géographique nationale nous permet d’être au plus proche de nos clients.

Sercel et EFi

Deux sites pour vous offrir un accompagnement industriel qualitatif

Nos deux entités partagent plus qu’un seul et unique nom et appliquent également les mêmes méthodes d’accompagnement auprès de nos clients. Cette donnée est primordiale afin d’assurer un niveau de prestation homogène au sein de nos bureaux respectifs.

Outre une méthode de travail, nous partageons des valeurs communes telles que : 

  • La bienveillance avec un regard industriel, 
  • La volonté d’offrir un accompagnement porté sur la résolution de challenges, 
  • Une agilité et un pragmatisme dans les propositions de solutions.

En effet, nos équipes proposent un accompagnement personnalisé en fonction des problématiques où de l’étape dans laquelle le projet se trouve. Retrouvez nos différentes possibilités sur notre page « accélération industrielle ».

De plus, nos équipes d’Axandus peuvent compter sur l’expérience et la pro activité de leur groupe industriel respectif pour mener à bien vos projets !

Les deux groupes EFI Automotive et Sercel ont cumulé des années d’expérience dans leurs domaines et de fortes compétences. Nos équipes Axandus profitent à tout moment de ce savoir-faire pour le mettre à votre disposition.

« La puissance d’un groupe industriel, l’agilité d’une start-up »

Témoignage de Notilo Plus

Une complémentarité forte entre les équipes pour un accompagnement industriel réussi !

Par ailleurs, venant de deux grands groupes industriels avec différentes expertises, nos équipes d’Axandus Nantes et Lyon ont appris à se compléter. Nous unissons nos forces et les mettons au profit de vos projets. Ainsi, cette complémentarité donne à nos clients l’opportunité de profiter des compétences de chaque équipe, peu importe leur lieu géographique. Pour rendre cela possible, nous échangeons quotidiennement en visioconférence. Ces points réguliers nous permettent d’échanger sur les nouveaux projets, et parfois, d’orienter nos clients vers l’équipe qui sera plus à même de répondre au besoin.

Nos compétences nous permettent de couvrir de nombreux domaines d’application dont les principaux sont : 

  • L’automobile,
  • La smart agriculture, 
  • Les énergies et l’environnement, 
  • Les objets connectés, 
  • La mobilité/les transports, 
  • Les drones et la robotique, 
  • Le monitoring de structures et d’infrastructures,

Et bien d’autres !

Des équipes de communication qui travaillent main dans la main

Outre nos équipes décisionnaires et techniques, nos équipes de communication travaillent elles aussi en symbiose. Effectivement, des points réguliers sont réalisés afin de diffuser les informations en interne, mais également de faire vivre le site internet et les réseaux sociaux de l’accélérateur, pour que vous soyez toujours au fait/au courant des dernières nouveautés et du type d’accompagnement que nous sommes en capacité de réaliser.

Pour résumer, Axandus c’est donc un accélérateur industriel spécialisé dans la mécatronique qui comporte deux équipes, fortes de leurs expériences propres et soutenues par un grand groupe industriel. Les entités travaillent main dans la main pour vous offrir l’accompagnement industriel adapté à vos besoins !

Rendez-vous ici pour découvrir le visage de nos équipes et pour nous contacter.

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Chef de projet start-up – Interview d’expert de Denis Faure https://www.axandus.fr/axandus/axandus-interview-denis-faure-chef-projet-start-up/ Thu, 14 Oct 2021 11:22:44 +0000 https://www.axandus.fr/?p=8003 Les métiers de l’industrie sont nombreux, et tous relèvent d’une certaine expertise. Aujourd’hui nous rencontrons Denis, chef de projet start-up.

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Notre équipe Axandus est composée d’experts qui ont tous une expérience significative au sein du Groupe Sercel ou EFI. Aujourd’hui nous rencontrons Denis, chef de projet start-up. Après 32 années au sein d’EFI Automotive, il a intégré la structure lyonnaise d’Axandus. Découvrez avec nous un métier à la fois riche et complexe.

Peux-tu te présenter à nous et nous présenter ton parcours au sein du groupe EFI ?

Je m’appelle Denis Faure, j’ai 61 ans et je travaille chez EFI Automotive depuis 1989. Expert en dessin industriel, je suis originellement spécialisé dans la conception d’objets mécatroniques pour le marché automobile. Au cours de ces 32 années au sein du Groupe EFI, j’ai eu l’occasion d’occuper différents postes tels que :

Denis Faure - Chef de projet start-up
  • Chef de Projet pour le développement de capteurs nouvelle génération au sein de notre bureau d’étude.
  • Également, chef d’atelier de production où j’ai eu l’occasion de diriger une petite équipe d’opérateurs et de techniciens.
  • Chef de Projet « Création de la procédure de fabrication pleine cadence » aujourd’hui généralisée à l’ensemble du Groupe EFI Automotive.
  • Ensuite, j’ai rejoint l’équipe outillage (moulistes, découpe cosses, industrialisation).
  • Puis j’ai rejoint l’équipe RFQ pour la réalisation de chiffrage et le développement de nouvelles briques technologiques.

Après cette succession d’activités j’ai intégré Axandus en 2016. Mon premier projet d’envergure au sein de cet accélérateur industriel a été le développement et la mise en place d’une ligne de production pour l’entreprise Primo1D.

Depuis, je suis Chef de Projet start-up et je réalise l’industrialisation de nombreux projets.

En tant que Chef de projet start-up, peux-tu nous expliquer ton rôle au sein de l’équipe Axandus ?

Mon rôle au sein d’Axandus est d’accompagner les start-up dans leur phase de développement, afin d’obtenir un produit fiable et industrialisable. En effet, j’ai un rôle de coordinateur entre les différents intervenants sur un projet : designer, acheteurs, fournisseurs, clients…

Mon expérience de la conception produit et de l’industrialisation me permet d’intégrer les contraintes dans ces deux domaines.

Peux-tu nous dire ce qui t’a poussé à rejoindre le service Axandus ?

La diversité des activités et des sujets abordés, avec des projets tous différents mais tous plus intéressants les uns que les autres.

Qu’est-ce qu’il y a de plus difficile dans ton métier de chef de projet start-up ?

Le plus difficile à gérer c’est de s’adapter aux spécificités de chaque projet et les technologies concernées, car le temps de développement est très court. On doit viser juste dès le départ pour respecter les plannings.

D’après toi, quelles sont les forces du service Axandus ?

Pour moi, la force de notre service est notre souplesse de fonctionnement, avec des expériences et des compétences complémentaires.

Comment se déroule l’accompagnement avec les start-up ?

Pour réaliser l’industrialisation des start-up qui nous confient leurs projets, nous nous appuyons sur les 85 ans de savoir-faire industriel du Groupe EFI Automotive. Notre maîtrise des procédés de fabrication nous permet de mettre en place rapidement leur production industrielle et ainsi accélérer leur Time to Market.

Nous travaillons avec des méthodes agiles, en mode projet !

Nous organisons des kick-off de lancement, des réunions hebdomadaires : on suit de près les plannings que nous nous sommes fixés. Ainsi, nous avançons étape par étape avec accomplissement de jalons GO/NO GO.

La première étape du processus d’industrialisation démarre généralement par une analyse fonctionnelle de la solution. Nous en déduisons un plan de validations et d’améliorations et nous réalisons ensuite la conception industrielle de cette version 2.0. En parallèle nous réalisons un travail de cotations et de chiffrage auprès de notre carnet de fournisseurs afin d’optimiser les coûts de revient de la solution déployée. Cette étape validée, nous passons au prototypage et validation.

Une fois le produit testé et validé, il est lancé en production. Selon la volonté de la start-up et des dirigeants d’Axandus, l’industrialisation et la fabrication complète peut être mise en place chez nous, dans notre usine de Diversification basée en Haute Marne ; ou bien chez un tiers.

D’après toi, quelles sont les clés de la réussite d’un projet d’industrialisation ?

Il faut avant tout bien percevoir le besoin du client final. Sentir et mesurer le potentiel de marché et mettre en place des moyens adaptés aux enjeux identifiés.

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Achats/Sourcing : une étape primordiale https://www.axandus.fr/axandus/achats-sourcing-une-etape-primordiale/ Thu, 15 Apr 2021 09:15:46 +0000 https://www.axandus.fr/?p=7445 L’étape des achats est une phase par laquelle vous passerez obligatoirement, que vous soyez une start-up, ou une entreprise innovante, avant de pouvoir fabriquer votre produit à grande échelle.  Préparation, négociation des prix,… Notre équipe...

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L’étape des achats est une phase par laquelle vous passerez obligatoirement, que vous soyez une start-up, ou une entreprise innovante, avant de pouvoir fabriquer votre produit à grande échelle

Préparation, négociation des prix,… Notre équipe vous donne les clés pour des achats bien préparés ! 

Achats : le commencement 

En premier lieu, vous avez effectué votre POC (preuve de concept) avec une maquette ou un prototype. Votre business plan est établi avec une volumétrie de vos produits en fonction des années. 

L’analyse concurrentielle réalisée vous a permis de sonder le marché et vous commencez à évaluer un prix de vente pour votre produit.  

Vous n’avez pas encore partagé ces informations avec vos futurs clients, et c’est un point essentiel !

Pourquoi est-ce important de ne pas divulguer ces prix ?  

Une fois un prix affiché, il est très difficile de revenir en arrière.  

Si celui-ci est mal estimé ou totalement erroné, cela peut être un » KO critéria » pour votre produit.  

Vous allez devoir « ramer » pour corriger le tir, si cela est encore possible. 

Soyez donc vigilant ! Ne transmettez aucune information avant d’avoir pris en compte tous les points nécessaires à l’établissement du prix de votre produit.

Achats : l’importance de ne pas trop anticiper

Sachant cela, vous voulez allez plus loin.

Pour cette étape, il faut que vous estimiez, ou mieux, connaissiez le prix série de votre produit. Ceci afin de préparer votre prochaine levée de fond avec votre banquier ou votre business Angel et/ou vérifier si le prix réel de votre produit sera accepté par le marché. 

Vous avez donc besoin d’une estimation de votre BOM (Bill of Materials) des différents composants de votre produit. 

Dans un premier temps, pourquoi travailler sur le BOM

Car elle représente bien souvent, environ 50% de votre prix de vente (PV), d’où un calcul rapide du PV après avoir estimé celle-ci. 

Notre expérience et nos connaissances de l’industrie, nous permettent d’effectuer très rapidement ces estimations (vs en tenant compte de vos volumes), et d’aller à l’essentiel

Sinon notre écosystème/panel fournisseurs saura répondre à nos demandes. 

La fiabilité de ces informations est primordiale, elles vous permettront de prendre les bonnes décisions

Achats : analyser le BOM 

Cette analyse du BOM vous aidera à vous poser les bonnes questions : 

Avez-vous choisi les bons composants au juste prix ? 

Si après analyse et application de la loi de Pareto (20% des composants représentent 80% du coût de la BOM) : 

Pour les composants les plus chers (les 20%), ceux qui nécessitent une attention plus particulière :

  1. Composants de votre BOM que vous avez conçus :   
    • En fonction du prix, il vous faudra peut-être revoir, simplifier/changer un composant ou plusieurs
    • En concevoir un seul à la place de deux autres, faire du « design to cost », ce qui diminuera le coût global de votre produit. 
    • Ou revoir un composant, sinon, il peut poser un problème lors de l’industrialisation (problèmes d’assemblage/ …) et donc générer un surcout. 
    • Faire du « design to process », c’est-à-dire optimiser le design du composant pour le rendre compatible avec les technologies les plus économiques en regard des volumes à produire. Par exemple une pièce plastique sera usinée si on en fabrique 10 mais probablement moulée si on en réalise 1000. 
  2. Composants standards du marché
    • Revoir les fournisseurs pour trouver un équivalent moins cher ; ou revoir votre spécification à la baisse afin d’atteindre le prix « target ». 
    • Renégocier avec votre fournisseurs (en fonction de vos volumes). 
    • Se créer des leviers de négociation faire jouer la concurrence, en ayant dès le départ deux fournisseurs par composants. 

Cela prend du temps et de l’énergie, mais peut être payant à terme. 

Que permet notre organisation d’Achats ? 

Une fois le design du produit et des composants optimisés, notre panel nous permet de lancer des demandes de prix auprès de différents fournisseurs connus, afin de déterminer précisément le coût de chaque composant et vous proposer nos recommandations d’achats

  • Si vous souhaitez travailler avec un fournisseur que nous ne connaissons pas, un audit achats de celui-ci pourra être fait afin de le valider. 
  • En outre, lors de l’achat des composants pour vos prototypes et/ou vos produits séries nous pouvons aussi vous accompagner afin que la qualité, le coût, et les délais soient respectés.  

Appartenir à un grand groupe apporte forces de propositions et écoute de la part des fournisseurs, ce qu’une start-up n’aura pas forcement. 

Achats : nos conseils en +

Soyez vigilant sur les incoterms (contraction des termes anglais « International Commercial Terms », pour faire simple, ce sont les droits et devoirs des acheteurs et vendeurs participant à des échanges internationaux et nationaux) et les taxes douanières sur les composants importés hors d’Europe. Ne les négligez pas, car ce poste peut, dans certain cas, changer votre stratégie d’achats

Également, faites attention aux fournisseurs vous faisant signer des contrats qui vous lieront à eux et dont vous ne pourrez pas sortir facilement

La diversité et les nombreuses expériences d’achats techniques que nous avons déjà vécues nous aideront à sécuriser vos choix techniques, vos investissements et les qualifications d’outillages associés aux composants achetés  

Pour résumer

Le travail d’Achats est toujours payant. Ne pas oublier que l’analyse de la BOM est primordiale 

Tout ce cheminement ne sera jamais du temps perdu

De plus, servez-vous par exemple du savoir-faire des fournisseurs, ils vous apporteront de nouvelles idées. En vous adressant à un accélérateur industriel travaillant déjà avec des réseaux de fournisseurs établis et validés, vous pourrez plus facilement obtenir des réponses fiables. 

Vous avez besoin d’accompagnement pour réaliser votre sourcing ? Contactez-nous !


Lire aussi : Start-up : pensez présérie c’est éliminer les risques

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Start-up : Gagnez en efficacité avec la gestion de projet https://www.axandus.fr/axandus/startup-gestion-de-projet/ Thu, 18 Jun 2020 13:53:03 +0000 https://www.axandus.fr/?p=6709 Lorsqu’on est startupeur, chaque jour est un défi. Nouveau produit, nouveaux fournisseurs, nouveaux clients : tout est nouveau. Une seule solution pour s’en sortir : gérer son projet avec assiduité et...

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Lorsqu’on est startupeur, chaque jour est un défi. Nouveau produit, nouveaux fournisseurs, nouveaux clients : tout est nouveau. Une seule solution pour s’en sortir : gérer son projet avec assiduité et efficacité. Mais concrètement que faut-il réunir pour la bonne réussite de son projet ?

Vous vous questionnez sur l’intérêt de la gestion de projet pour votre start-up ? Est-ce vraiment efficace ? Ou bien s’il s’agit uniquement d’un effet de mode ? Et comment l’applique-t-on à sa structure ?

Pour en revenir à l’origine du concept, la gestion de projet est une méthode d’organisation qui vise à optimiser les temps, les coûts grâce à une vision structurée des jalons. Ainsi, vous limitez vos risques et augmentez vos chances de succès.

La gestion de projet appliquée aux start-up

Vous ne pouvez pas tout faire seul. Vous devez vous entourer d’incubateurs, de fournisseurs, de prestataires. Or, plus il y a d’acteurs plus il est difficile de suivre les actions de chacun tout en respectant les délais.

C’est là que la gestion de projets entre en jeu. Elle vous permet d’assurer le bon déroulement de l’ensemble de vos actions. Dans le cas d’une start-up, la gestion de projets prend d’autant plus de sens. Il faut être ultra-réactif et sur tous les fronts. Il vous faut donc vous organiser et prévoir les jalons suivants pour parer à tous les imprévus possibles.

Toutefois, l’objectif n’est pas de réduire vos délais, mais plutôt de les optimiser. Quelles seront vos périodes de forte activité ? Pouvez-vous répartir cette activité sur d’autres semaines ? … ? Il en va donc de la réussite de votre projet.

Lorsque l’on parle de gestion de projet, il y a deux axes : l’organisation et la méthode. Dans le premier, vous identifiez l’équipe qui portera le projet et les rôles, et dans le second, vous déterminez les chemins à prendre pour le succès de votre projet.

L’organisation de l’équipe : la clé de voûte de l’efficacité

Rien de révolutionnaire à cela, chacun sait que s’organiser permet de gagner en efficacité. Pour cela, il faut définir clairement les rôles de chacun. Par définition, l’architecture typique d’un projet tourne autour de trois entités : un chef de projet, une équipe projet, un comité de pilotage.

Chef de projet : c’est le chef d’orchestre de l’équipe. Il planifie, anime, oriente et s’assure du bon déroulement du projet. En cas de dérive, il a aussi pour rôle d’alerter et de définir les actions de retour à la situation normale.

Équipe projet : L’équipe projet est constituée d’experts de chaque domaine. Ils sont centrés produit et pilotage day to day. A chaque jalon, ils doivent rendre compte auprès du chef de projets et assurer la production des livrables requis.

Comité de pilotage : Il permet de prendre du recul par rapport au projet, sortir du day to day, de l’opérationnel et de la technique. Il est focalisé business et client.

Dans des start-up où l’effectif est faible, on peut être tenté de ne pas avoir ces 3 rôles. Toutefois, gardez en tête qu’il ne s’agit pas de rigidifier la prise de décision, mais de gagner en réactivité par une meilleure répartition des forces.

En parallèle, prévoyez aussi les actions que votre équipe n’est pas à même de réaliser. Et définissez qui seront les parties prenantes qui évolueront autour de votre projet et quels seront leurs rôles.

Quelles méthodes pour gérer votre projet ?

Vous avez votre structure organisationnelle en place, parlons maintenant de la méthode. Plusieurs approches sont possibles et largement documentées (agile, waterfall, …). Quelle que soit l’approche, la méthode utilisée, il faut constamment garder la maîtrise des fondamentaux : le temps, les risques et les coûts. On va parler ici, de scope.

Votre budget et vos délais ne sont pas infinis.  Il faut donc définir les limites de votre projet. Quels sont les éléments incontournables et à l’inverse quels sont ceux qui peuvent attendre une version ultérieure.

Le découpage d’un projet se fait en phases, puis en tâches ou en workpackage, avec à chaque fois un livrable associé. C’est cette structure qui vous assurera un rythme d‘avancement et vous permettra de respecter votre planning. En ce qui concerne les phases, un projet en compte 4 : initialisation, description du projet, exécution et clôture. Et pour chaque phase, vous définirez les actions que vous découperez en ‘’mini-projet’’ avec un livrable attendu.

schéma gestion de projet
Schéma du cycle de vie d’un projet (Méthode de gestion de projet pour les start-up)

Le livrable est un élément factuel (documents, produit, résultat d’un test…) fourni par l’équipe projet à une date donnée et convenue. La revue régulière de vos livrables vous permet de contenir les risques projet.

Le risque reste cependant continuellement présent dans un projet. Mais grâce à la gestion de projet, vous avez une meilleure vision des phases à venir et des risques potentiels à chaque jalon. Ainsi, vous réduisez vos risques face à l’inattendu et êtes plus à même de l’éviter le moment venu.

Structurer un projet n’est donc pas une perte de temps. C’est au contraire le seul moyen de pouvoir piloter efficacement vos activités et d’assurer le succès de votre projet.

Lire aussi : Start-up : pensez présérie c’est éliminer les risques

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Start-up : Penser Présérie c’est éliminer les risques https://www.axandus.fr/axandus/startup-penser-preserie-cest-eliminer-les-risques/ Mon, 27 Apr 2020 06:31:33 +0000 https://www.axandus.fr/?p=5269 Proof Of Concept, Prototype, Présérie, Série. Pour une start-up les étapes peuvent paraître longues et nombreuses. Mais ne vous y trompez pas ! Chaque étape est un moyen de plus d’éliminer...

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Proof Of Concept, Prototype, Présérie, Série. Pour une start-up les étapes peuvent paraître longues et nombreuses. Mais ne vous y trompez pas ! Chaque étape est un moyen de plus d’éliminer des risques et de valider vos choix. En effet, la présérie est l’une des étapes les plus essentielles pour les start-up. Sans elle, vous risquez de rencontrer de nombreux problèmes lors du passage en série. Disfonctionnement, retard de livraison, … La présérie vous permet de voir grand et loin.

Vous avez réalisé un POC (Proof Of Concept), puis un prototype. Vous avez donc étudié votre marché, réalisé et fabriqué vos premiers prototypes en vue d’une fabrication en série.

Les différentes phases (POC, prototypes, présérie) doivent vous permettre de supprimer les risques en avançant de manière organisée et méthodique. Aux étapes de POC et Prototypes, vous envisagez votre process. C’est la présérie qui vous permet de tester concrètement vos hypothèses de production.

La présérie : c’est quoi ?

Comme son nom l’indique, la présérie va être l’étape préalable à la production en série. Le principe va être de produire votre innovation en conditions réelles. Ainsi, la présérie vous permet d’effectuer les dernières mises au point avant la fabrication en grande série. Autrement dit, la présérie est votre répétition générale avant le jour J.

Concrètement, réaliser une présérie, c’est réaliser un nombre significatif de produits afin de vérifier que la chaîne logistique, les équipements et l’organisation de production sont en place et opérationnels. Tel un metteur en scène, vous vous assurez que les décors sont en place, l’éclairage satisfaisant et que les acteurs connaissent leur texte.

Vous l’aurez peut-être compris, la présérie ne se focalise pas tant sur la fabrication, mais plutôt sur l’organisation nécessaire à celle-ci.

Présérie, plus que de la technique : de l’organisation

La présérie se fonde sur deux grandes étapes : la maturité technique et la maturité industrielle.

Par analogie, la maturité est l’étape à laquelle votre produit est « mûr » pour rencontrer son marché.

À l’étape des prototypes, vous avez validé ses fonctions, figé son design, … Techniquement, votre produit est prêt, c’est la maturité technique.

À l’inverse, à l’étape de la présérie on va s’intéresser à la maturité industrielle. En effet, Il faut maintenant valider et tester vos procédés de fabrication (les outillages, les procédés spécifiques…). Pensez aussi composants. Votre nomenclature (liste des composants) doit être figée et les fournisseurs identifiés et qualifiés.

Balayons ensemble les éléments à aborder pour évaluer la maturité industrielle.

Start-up, évaluez la maturité industrielle et limitez vos risques

Comme beaucoup de start-up vous aller vous entourer de différents industriels. Et il est indispensable que vous les incluiez dans l’évaluation de votre maturité industrielle. Ainsi, pensez à vous assurer que vos fournisseurs sont bien en mesure de répondre à votre besoin, sur le plan qualitatif (les points de contrôle sont en place) et sur le plan quantitatif (capacité à répondre aux besoins prévisionnels). De la même manière, vous avez défini les contrôles d’entrée pour les composants (ex : mesure des côtes critiques) et vous avez dans votre stock des composants conformes aux spécifications d’achat.

Pour les moyens de fabrication (ex : moyens d’assemblage, moyens de tests …), ceux-ci sont développés, en place et qualifiés. Vous pouvez donc les utiliser en confiance.

La présérie est aussi l’occasion de tester l’organisation de production. Les équipes qui vont assembler et tester le produit sont-elles toutes formées ? La documentation nécessaire, est-elle disponible ? Tous ces sujets doivent donc être abordés avant le démarrage de la présérie.

Enfin, assurez-vous que votre produit soit toujours en phase avec votre cahier des charges, avec vos exigences. 

La présérie : et après ?

Le grand jour est arrivé, vous lancez la production de votre présérie. Affiner votre maturité industrielle vous assure la réussite de votre présérie. Toutefois, gardez à l’esprit que vous aurez quelques ajustements nécessaires.

Vous allez notamment être vigilant au temps passé à produire les pièces (coût de la main d’œuvre), au rendement qualité de la ligne de production (coût de non-qualité), à son organisation de production (compétences, polyvalence). Pour récolter ces éléments, il faut être au cœur de l’action. Vous (ou votre partenaire industriel) pourrez ainsi établir les pistes de progrès, les éléments à retoucher pour aborder sereinement la phase suivante : la production en série.

Lire aussi : Industrialisation : Du Minimum Viable Product au Minimum Viable Process

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Le prototype : l’incontournable des start-up qui voient loin https://www.axandus.fr/axandus/le-prototype-incontournable-pour-les-startup/ Thu, 13 Feb 2020 16:22:31 +0000 https://www.axandus.fr/?p=4019   Bien connu des start-up, le prototype n’a plus de secret. Houlà, pas si vite ! Il y a prototype et prototype. Méconnu et souvent mis de côté le prototype...

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Bien connu des start-up, le prototype n’a plus de secret. Houlà, pas si vite ! Il y a prototype et prototype. Méconnu et souvent mis de côté le prototype industriel reste l’étape incontournable pour une start-up qui voit loin.

À l’étape du POC (Proof of concept) vous aurez validé le concept, l’usage et le marché. Le prototype, ou plutôt, les prototypes vont vous permettre, dans un premier temps, de créer un objet proche de votre produit final (design, usage, technologies, …). Mais le prototypage voit plus loin.

Le cahier des charges : une étape clé pour passer du POC au prototype

Grâce à l’étude de votre marché à l’étape du POC (Proof Of Concept), vous connaissez le besoin client. Il s’agit maintenant de traduire ce besoin et de l’appliquer à votre produit. Pour cela, il vous faut réaliser une analyse fonctionnelle. Nombre d’outils existent, notamment la « bête à cornes ». Le principe va être de mettre en face des besoins critiques, exprimés par votre marché, une fonction y répondant. Vous aurez ainsi un produit composé de fonctions principales.
À partir de ce moment-là, vous allez rédiger vos conclusions et vos besoins dans un cahier des charges fonctionnel. Il contient la description détaillée de toutes les caractéristiques du futur produit, les besoins, les fonctionnalités, les contraintes auxquelles le produit sera soumis (taille, températures, environnement, …). Ainsi, vous commencez à vous préparer à la conception tout en pensant à votre future industrialisation.

Penser Produit ET process

La réalisation de prototypes est une étape importante du projet. En effet, ceux-ci ont un double objectif, valider les fonctionnalités du produit (les choix de conception) et mettre au point les procédés de production. Cette étape est itérative : il n’est pas rare de devoir ajuster le design du produit en fonction des moyens de production disponibles. Dans le même temps, vous pouvez être amené à développer des outillages ou équipements spécifiques pour vous conformer aux exigences du design.

Dans tous les cas, il y a des choix à faire, des risques à évaluer. Ne négligez pas cette phase : elle est cruciale pour le projet, car elle permet de se projeter avec sérénité vers les prochaines étapes, notamment la présérie.

Emballez, c’est testé !

Nous venons d’aborder le double intérêt des prototypes. Détaillons maintenant ensemble la validation des fonctionnalités.
Jusque-là, vous avez envisagé toutes les possibilités et avez sélectionné celles pouvant répondre au mieux aux besoins de votre marché. Votre marché a peut-être exprimé l’envie d’un produit résistant aux chutes, ou alors à une immersion de plus de 30 minutes, … Prenons l’hypothèse d’un produit résistant à une immersion de 30 minutes. Vous allez donc prendre votre prototype le plus proche de votre produit final et tester sa résistance. Vous allez ainsi observer des champs d’améliorations nécessaires ou alors valider sa tenue lors de l’immersion. Dans le cas où vos résultats nécessitent des modifications vous allez itérer et améliorer ou modifier les éléments défectueux. Dans cet exemple, la phase de test ne prendra fin que lorsque vous aurez validé l’étanchéité de votre prototype.
Souvent laissé de côté ou minimisé, le test est essentiel. Vous le retrouverez d’ailleurs à toutes les étapes (Proof Of Concept, Prototype, Présérie, Industrialisation). Fiabiliser votre produit vous évitera d’investir dans un produit défectueux. Et ainsi, devoir revenir sur vos pas à quelques semaines de lancer votre produit.

À lire : Industrialisation : du Minimum Viable Product au Minimum Viable Process

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